Bonne nouvelle pour les opérateurs, qui vont pouvoir déployer leurs premiers réseaux 5G dès cette semaine. Malgré la polémique faisant encore rage dans certains cercles de pensée, les opérateurs continuent le déploiement de cette technologie.
L’Europe est d’ailleurs en retard dans le déploiement (si on la compare avec l’Asie par exemple), en effet, le contexte de crise sanitaire ayant retardé les enchères d’attribution de fréquences liées à l’opération de cette technologie.
Prévu initialement en avril dernier, il aura fallu le mois d’octobre afin que ces enchères se fassent.
Depuis la réalisation de ces enchères, les opérateurs ont affiché leurs intentions d’accélérer le déploiement (sous la houlette du ministère d’état au numérique qui considère que cette technologie comme une technologie de relance pour atténuer les effets économiques néfastes de la crise sanitaire).
L’Arcep, le gendarme des télécoms, a donc annoncé que les opérateurs pourront emmètre dès ce mercredi (18 Novembre) sur les bandes de fréquences leur ayant été allouées.
Un déploiement qui devrait s’accélérer dans les prochains mois :
Même si le départ est fixé pour le 18, L’Arcep ne s’attend, en réalité, qu’à un déploiement effectif qu’entre le 20 et le 30 Novembre prochains. A titre d’exemple, l’opérateur Orange propose d’ores et déjà des forfaits 5G à ses clients mais précise que les réseaux ne seront pas déployés avant décembre.
Le gros du combat pour les opérateurs sera de réussir à convaincre les élus locaux sans lesquels le projet de déploiement restera au point mort.
Il faut préciser que les opérateurs rencontrent de nombreuses résistances de leur part : plus de 70 élus ont demandé un moratoire auprès du gouvernement, demandant une consultation citoyenne, et précisant que le déploiement de la fibre et de la 4G en zone rurale n’est toujours pas effectif.